Baptême estudiantin : Ségolène Royal s’invite dans le débat

Vincent Genot
Vincent Genot Rédacteur en chef adjoint Newsroom

Dans une lettre émanant de la Région Poitou-Charente, dont elle est la présidente, Ségolène Royal exhorte Elio Di Rupo à légiférer « pour mettre le bizutage hors la loi ».

Se référant au bizutage dont a été victime une jeune Française à l’école vétérinaire de l’université de Liège, Ségolène Royal demande – dans un courrier daté du 8 octobre et adressé à Elio DI Rupo -, à la Belgique de « donner force de loi à l’interdiction du bizutage ». « Certaines réactions qu’ont suscitées ces faits inadmissibles au prétexte de ‘traditions’ et du consentement de la jeune fille, m’ont rappelé celles que j’ai affrontées en France lorsque, ministre de l’Enseignement scolaire, j’ai décidé de combattre plus énergiquement ces atteintes dégradantes à la dignité et à la sécurité des élèves et des étudiants ».

C’est pourquoi l’ancienne femme forte du PS français « prend la liberté » de recommander au Premier Ministre « et cher ami » de donner l’interdiction effective du bizutage toute force de loi. Pour faciliter cette nouvelle disposition légale, Ségolène Royal joint même à sa lettre quelques documents, dont l’article relatif à la pénalisation du bizutage dans la loi française du 17 juin 1998.

Pas certain que les cercles étudiants du pays, ni même le Premier Ministre, apprécient vraiment ce conseil qui à les apparences d’une ingérence dans une problématique pour le moins belgo-belge.

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