© Belga

Avant la réunion de l’Otan, Charles Michel annonce la fin des économies à la Défense

Le Premier ministre Charles Michel a exprimé mardi l’intention de son gouvernement de « stopper sous cette législature les économies » qui touchent la Défense depuis une trentaine d’années et « de renouer pour l’avenir avec une logique de croissance de dépenses » militaires.

Les alliés européens et transatlantiques (Etats-Unis en tête) attendent de la Belgique « une contribution honnête et raisonnable aux efforts collectifs », a-t-il affirmé devant les commissions des relations extérieures et de la défense de la Chambre, à la veille d’une visite du président américain Donald Trump à Bruxelles pour une « réunion spéciale » des chefs d’État et de gouvernement des 28 pays de l’Otan, au sein du nouveau siège de l’Alliance atlantique.

M. Michel (MR) a justifié cet effort supplémentaire en matière de défense par « les évolutions négatives de l’environnement de sécurité européen », citant l’insécurité croissante au sud du Vieux Continent, notamment en raison de l’action de groupes djihadistes, et, à l’est, l’attitude de la Russie, en particulier depuis l’annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée, au printemps 2014.

« Je veux confirmer les engagements de notre pays à l’occasion du sommet de l’Otan de Varsovie », en juillet dernier, dans la ligne des décisions prises en 2014 par les 28 alliés de mettre fin à l’érosion des budgets militaires et de porter d’ici 2014 la part du PIB consacrée aux dépenses de défense à 2%.

Contenu partenaire