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Augmentation du gaz : « le consommateur ne ressentira rien »

Le Vif

Le ministre fédéral de l’Economie et de la Protection des consommateurs Johan Vande Lanotte (sp.a) a réfuté toute augmentation de la facture de gaz des ménages ce mois de mars, comme l’évoqué lundi dans la presse flamande.

Par la bouche de son porte-parole, celui-ci rappelle que la facture de gaz est calculée sur base annuelle. Il est dès lors erroné de dire que chacun va devoir subitement payer plus en mars en raison des rigueurs de l’hiver.

« C’est la procédure normale », assure-t-on auprès de M. Vande Lanotte. « La consommation est marquée par des pics et des chutes de consommation, mais la facture elle-même est calculée sur base annuelle. Le consommateur ne le voit donc pas ».

La CREG nuance

Le régulateur des marchés du gaz et de l’électricité a désiré nuancer les propos du professeur Johan Albrecht sur la facture de gaz. « Nous voulons rassurer les clients domestiques et les PME », a indiqué Laurent Jacquet, porte-parole de la CREG, à l’agence Belga.

En tenant compte de l’augmentation de 20% du prix du gaz, on peut s’attendre à ce que la facture de gaz soit au mois de mars environ 50% plus chère que celle de mars 2012, affirme le professeur.

Contrairement à ce qu’indique ce spécialiste en questions énergétiques à l’UGent, la facture de gaz chez Electrabel et Luminus a baissé de 11% depuis l’année dernière, en termes de tarifs les plus fréquemment facturés aux clients domestiques et PME, souligne Laurent Jacquet.

Par ailleurs, Johan Albrecht compare les mois de mars 2012 et mars 2013. « Mais, on ne fixe pas les prix sur le mois mais bien annuellement », répond la CREG. Il y a bien des indices trimestriels mais une facture s’établit sur douze mois, précise encore le porte-parole.

L’article relate également la consommation de gaz enregistrée samedi par Fluxys, qui est près du double de celle de l’an dernier. « C’est à nuancer. Il faut voir l’hiver dans toute sa saison », note Laurent Jacquet qui rappelle que l’hiver a été moins rude que celui de l’an dernier.

« Nous nous voulons rassurants. Et nous avons de multiples indicateurs qui ne vont pas du tout dans le même sens que ceux du professeur Albrecht », a conclu Laurent Jacquet.

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