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« Aucun des habitants de Bruxelles n’a à souffrir du survol exagéré des avions »

Le Vif

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a lancé samedi un appel au fédéralisme de coopération dans le dossier des nuisances liées au trafic de et vers l’aéroport national et qui a provoqué, à Bruxelles et au-delà, une poussée de fièvre électorale, depuis la mise en oeuvre, en février dernier, par Melchior Wathelet d’un nouveau dispositif fruit de décisions du gouvernement Leterme.

Dans son allocution, à l’occasion de la Fête de l’Iris, Rudi Vervoort a souligné que son gouvernement était resté uni dans ce dossier, convaincu que l’heure n’était pas à la division des Bruxellois sur ce dossier.

« Le fédéralisme de coopération que nous appelons de nos voeux doit être juste. La Région bruxelloise n’est pas égoïste ou aveugle face aux besoins économiques. Et son espace aérien n’est pas fait de murs. Mais nous avons la responsabilité de faire respecter tous nos habitants », a affirmé le ministre-président, jugeant « impératif » que des solutions structurelles soient trouvées dans ce dossier.

Pour lui, les paramètres dont le prochain gouvernement fédéral devra tenir compte sont les suivants: « Bruxelles est une grande ville très densément peuplée. Aucun de ses quartiers, aucun de ses habitants n’a à souffrir du survol exagéré des avions », a-t-il souligné.

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