Messages de sympathie, de soutien et d'espoir à la Bourse (Bruxelles). © BELGA/NICOLAS MAETERLINCK

Attentats de Bruxelles: « La taskforce travaille de manière intensive »

« Nous comprenons tout à fait qu’il reste encore des points à améliorer pour venir en aide aux victimes et adoucir leur peine, si c’est possible », indique le gouvernement fédéral mercredi dans un communiqué.

L’exécutif fédéral répond en ces termes à l’association d’aide aux victimes de terrorisme V-Europe qui avait dénoncé dans la matinée l’inaction des autorités belges, près de deux ans après les attentats de Bruxelles le 22 mars 2016. « La taskforce travaille de manière continue et intensive », affirment les ministres de la Justice Koen Geens, de la Défense Steven Vandeput et de la Santé Maggie De Block, qui citent une série de mesures.

« La taskforce qui a été mise en place en vue d’élaborer les recommandations de la commission d’enquête parlementaire et qui s’est réunie pour la première fois le 28 juin 2017 montre à quel point tous les niveaux politiques et les différents départements collaborent intensément », estime le gouvernement, répondant ainsi au reproche de manque de coordination formulé par l’association.

Et les trois ministres de citer différentes mesures déjà mises en place: la reconnaissance en tant que partenaires de discussion de deux associations représentatives des victimes, une loi prévoyant un statut national de victime, la création d’un point de contact via la Commission d’aide financière aux victimes d’actes intentionnels de violence et un élargissement de celle-ci, une déclaration d’intention au niveau européen en vue d’une meilleure circulation des informations, un soutien aux victimes belges d’actes terroristes à l’étranger, une réduction du nombre de procédures avec la fin de l’obligation de se constituer partie civile pour recevoir une aide et, enfin, une hausse du plafond pour l’aide financière et les frais funéraires.

« La taskforce travaille de manière continue et intensive, notamment à l’élaboration d’un nouveau régime qui prévoit un paiement plus rapide de la part de la Commission d’aide financière aux victimes d’actes intentionnels de violence, même avant l’intervention d’un assureur », assure le gouvernement. « Elle s’attelle également à des décrets d’exécution en vue de l’entrée en vigueur du statut national de victime. Les victimes étrangères disposeront elles aussi à l’avenir d’un statut bien défini. »

« Les autorités sont pleinement conscientes de l’importance de ces mesures. Nous mettons tout en oeuvre pour assurer leur entrée en vigueur au plus vite », conclut l’exécutif.

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