Messages de sympathie, de soutien et d'espoir à la Bourse (Bruxelles). © BELGA/NICOLAS MAETERLINCK

Attentats de Bruxelles: la gestion des indemnisations de proches une nouvelle fois fustigée

James Cain, un ancien ambassadeur américain dont le beau-fils est décédé dans les attentats de mars 2016 à Zaventem, a écrit une lettre cinglante au président de commission d’enquête parlementaire belge Patrick Dewael (Open VLD), révèle vendredi La Libre Belgique.

Ancien ambassadeur au Danemark et avocat, il demande notamment à être entendu par la commission d’enquête. Il critique en outre l’idée que l’indemnisation des proches de victimes est réservée aux cas de victimes belges ou qui étaient résidentes en Belgique.

Sa lettre est venue en réponse à celle envoyée récemment par le Premier ministre Charles Michel aux proches. « En lisant cette lettre, j’ai pensé: quel contraste avec l’attitude des dirigeants américains après le 11 Septembre, » précise le Républicain, faisant référence au fonds de compensation mis sur pied en quelques jours après ces attentats.

Au cabinet de Maggie De Block (Open VLD), ministre de la Santé publique, on souligne que les proches sont indemnisés en partie par le Fonds d’aide aux victimes (créé en 1985) et par les assureurs.

On confirme cependant que le projet de loi créant un statut de solidarité nationale avec les victimes du terrorisme ne concerne que les Belges ou les résidents. « Nous avons opté pour cette condition car il existe d’autres systèmes de dédommagement dans les autres pays » , explique Els Cleemput, porte-parole.

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