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Attentats Bruxelles : Il n’y a pas eu de marche contre la peur par crainte d’un attentat comme ceux de Nice et Berlin

La Marche contre la peur qui devait avoir lieu le 27 mars 2016, quelques jours après les attentats qui ont frappé la Belgique, a été annulée parce que les services de sécurité redoutaient un attentat du genre de ceux qui se sont produits par la suite à Nice et à Berlin, a indiqué mercredi le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur, devant la commission d’enquête parlementaire.

L’annulation de cette Marche en hommage aux victimes prévue dans le centre de Bruxelles avait été justifiée officiellement pour des raisons de capacité policière. Les forces de l’ordre étaient sur les dents depuis le 22 mars, quand des kamikazes se sont fait exploser à Zaventem et dans la station de métro Maelbeek.

Au mois de septembre, certains médias avaient déjà révélé que la raison était en fait liée à la préparation d’un attentat lors du rassemblement. Les deux terroristes suspectés étaient liés aux frères El Bakraoui, deux des kamikazes du 22 mars.

A entendre M. Mayeur, les services de sécurité redoutaient un attentat au camion bélier. « Ce qui s’est passé à Nice et à Berlin correspond à la raison pour laquelle on m’a demandé d’interdire la manifestation », a expliqué M. Mayeur.

A cette occasion, le bourgmestre de la capitale a été mis au courant de la raison pour laquelle l’annulation était requise. Ce ne fut pas le cas fin décembre 2015 quand il a dû annuler le feu d’artifice de la nouvelle année.

« J’ai dû interdire le feu d’artifice et je ne sais toujours pas pourquoi. Je ne suis pas d’accord. Ca ne va pas de responsabiliser quelqu’un qui ne connaît pas les tenants et les aboutissants », a-t-il souligné.

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