Mission économique au Pérou, en octobre 2014. © Belga

Astrid, ouvreuse de portes

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

La Flandre politique apprécie moyennement que des missions économiques battant pavillon fédéral lui fassent de l’ombre aux quatre coins de la planète.

Qu’elles soient rehaussées d’une présence princière, celle d’Astrid désormais, fait d’ordinaire monter l’agacement d’un cran. Mais tout arrive : Geert Bourgeois, N-VA mais nouveau ministre-président flamand, consent à reconnaître à cette touche royale une certaine valeur ajoutée.

Son coreligionnaire Karim Van Overmeiren, ex-Vlaams Belang pour info, n’en a pas vraiment cru ses oreilles : « Si la présence d’un membre de la famille royale devait ouvrir les portes, nous devrions avoir un gigantesque avantage concurrentiel sur l’Allemagne, la France, l’Italie qui, hélas, n’ont pas cet atout de disposer d’une maison royale. » Le hélas étant à prendre comme de l’ironie.

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