Après la voiture de société, la maison de société?

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

BECI, la Brussels Entreprises Commerce and Industry, lance une proposition originale pour résoudre le gigantesque problème de mobilité en Belgique. Elle voudrait que les employés aient le choix entre une voiture de société et une participation à leur loyer ou hypothèque s’ils se rapprochent de leur travail.

BECI espère ainsi inciter les employés à venir vivre plus près de leur travail et donc réduire les embouteillages. L’organisation vise surtout les jeunes qui vivent loin de leur boulot à cause des prix de l’immobilier trop élevés à Bruxelles, Anvers et Gand. Outre une amélioration de la mobilité, la mesure pourrait également mettre fin à l’exode urbain.

D’après Jan De Brabanter, Secrétaire général adjoint de BECI, l’opération est simple : « Les employeurs pourraient répartir le montant qu’ils consacrent à une voiture d’entreprise, environ 800 euros par mois, sur d’autres avantages » a-t-il déclaré au journal Het Laatste Nieuws.

Si à première vue, la proposition semble offrir uniquement des avantages, elle présente également des inconvénients. Comme le rappelle Het Laatste Nieuws, les métros à Bruxelles sont déjà pleins à craquer aux heures de pointe et le RER n’est toujours pas terminé. De plus, les stimuli fiscaux peuvent conduire à une augmentation des prix de l’immobilier.

Pourtant, la plupart des réactions sont positives. Ainsi la société d’assistance Touring et la CIB (Confédération des Immobiliers de Belgique) se sont déclarés en faveur de la proposition même si la CIB avance qu’une baisse des droits d’enregistrement serait une meilleure solution pour faire baisser les prix de l’immobilier.

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