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Anne Demelenne : « 400 000 euros pour Vandercammen, c’est disproportionné »

« La séparation avec Marc Vandercammen, le directeur général du Crioc, était devenue inévitable », a affirmé, vendredi soir, Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB.

« Nous reconnaissons le travail qu’il a accompli à la tête du Centre, mais le conseil d’administration a estimé qu’il était sorti de la réserve qui lui avait été imposée et qu’il y avait dès lors rupture de confiance », a déclaré Anne Demelenne à propos du licenciement de Marc Vandercammen. « Dans le communiqué qu’il a diffusé mardi soir, le directeur général du Crioc s’est exprimé en affirmant, de manière trop optimiste, une série de choses qui ne coïncident absolument pas avec les conclusions des audits. »

La secrétaire générale de la FGTB, syndicat représenté au sein du conseil d’administration du Crioc, épingle ainsi le « réel malaise ressenti par le personnel du Centre, mis sous pression et constamment insécurisé ». Et d’insister sur le fait que l’audit consacré à la gestion des ressources humaines ne porte que sur le personnel actuellement en poste au Crioc, et non sur les nombreux salariés qui l’ont quitté au cours des dernières années.

« Marc Vandercammen n’est pas licencié pour faute grave. Pour autant, il n’est pas question qu’il parte avec un parachute doré, a rappelé Anne Demelenne, c’est-à-dire avec une somme disproportionnée qui mettrait à mal la survie financière du Crioc. Or 400 000 euros, c’est-à-dire approximativement le montant auquel Marc Vandercammen aurait droit, c’est disproportionné. Lui qui tenait tant au Crioc ne devrait pas mettre la survie de l’institution en péril. D’autant que des fautes ont été commises », a-t-elle rappelé.

Laurence Van Ruymbeke

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