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Amiante: la situation doit être prise au sérieux

Le Vif

Même s’il ne faut pas paniquer, la situation doit être prise au sérieux, a indiqué lundi dans un communiqué l’ABEVA, association belge des victimes de l’amiante. Elle réagissait ainsi aux déclarations ce week-end d’un responsable de la CGSP sur la contamination potentielle à l’amiante d’un millier de bâtiments publics à Bruxelles.

L’ABEVA « rappelle que, malgré les lois et dispositions existantes sur l’obligation d’inventaires, aucune recension valable n’existe sur la réalisation de cette obligation ». Les employeurs, tant publics que privés, ne sont donc pas tenus de communiquer la notification de l’achèvement de l’inventaire au ministère de l’Emploi et du Travail.

L’ABEVA regrette particulièrement l’absence de statistiques dans les écoles, « fréquentées par un public jeune et potentiellement plus vulnérable ». De l’amiante a en effet été utilisée dans de nombreux bâtiments scolaires pour les protéger contre les incendies. Même si certains ont déjà été désamiantés, « le problème est qu’il est impossible de savoir exactement lesquels et quand. Aucun inventaire exhaustif du désamiantage n’existe », souligne le communiqué.

L’association belge des victimes de l’amiante demande dès lors aux pouvoirs publics mais aussi aux organisations syndicales et aux associations de parents de dialoguer avec les directions et les pouvoirs organisateurs, pour vérifier l’existence des inventaires, et adopter, si nécessaire, des mesures pour protéger les enfants et le personnel.

L’ABEVA estime qu’il ne faut pas paniquer, les parties les plus amiantées se trouvant souvent être des locaux techniques moins fréquentés. L’association est toutefois d’avis que la situation doit être prise au sérieux.

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