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Alexander De Croo amorce un retour en arrière

Le président de l’OpenVLD à l’origine de la crise de jeudi a amorcé une marche arrière, jeudi soir sur les ondes de la VRT, acceptant de renégocier. Mais avec un nouvel ultimatum. Et avec ses conditions. Chantage?

Le président de l’OpenVLD, Alexander De Croo, a expliqué jeudi soir sur la VRT que les négociations pourraient reprendre mais à certaines conditions. Il a ainsi fixé un nouvel ultimatum. « Si ceux qui ont brisé la confiance font un effort pour la restaurer, on peut réévaluer la situation », a-t-il expliqué. Mais pour lui, le texte de discussion doit aussi rester dans les limites du texte de Jean-Luc Dehaene.

Le leader des libéraux flamands fixe le nouvel ultimatum à jeudi prochain. Les présidents des partis francophones, réunis vendredi sur La Première, se disent prêts à rouvrir les discussions avec l’OpenVLD et les autres partis néerlandophones (CD&V et Groen!) mais n’acceptent pas de nouvel ultimatum. « Je veux bien saisir cette nouvelle opportunité mais ne fixons pas de nouveau délai. Si on nous dit que nos thèses francophones sont acceptées ou si nous cédons tout, on peut tout faire en deux heures. Mais ce n’est pas le cas », a remarqué le président du PS, Elio Di Rupo. « L’important, c’est l’accord et pas la date », a pour sa part souligné la présidente du cdH, Joëlle Milquet.

LeVif.be, avec Belga

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