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Affaire Merckx : le commissaire Philippe Boucar clame son innocence

Le commissaire anderlechtois Philippe Boucar, inculpé de corruption, entrave à la liberté des marchés publics, faux et usage de faux, clame son innocence dans l’affaire qui impliquerait le champion cycliste Eddy Merckx dans un entretien publié mercredi par Le Soir magazine.

Le commissaire de police Philippe Boucar est soupçonné d’avoir informé Eddy Merckx de l’existence d’un projet de marché de 48 vélos pour la police d’Anderlecht et d’avoir communiqué à l’ancien champion cycliste les prix proposés par ses concurrents.

Selon La Dernière Heure/Les Sports, Philippe Boucar aurait reçu en échange deux vélos Eddy Merckx, un cycle pour dames, et un vélo de course en carbone. « Factures et versements bancaires à l’appui, ces vélos ont été acquis bien avant la passation du marché soi-disant litigieux. Les enquêteurs ont saisi les documents qui le prouvent », a déclaré M. Boucar dans un entretien publié mercredi par Le Soir magazine

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« Je suis victime de la volonté de nuire de certaines personnes, d’anciens membres de la zone (…) Tout remonte à la réforme des polices (…) J’ai été choisi comme directeur général opérationnel. Et la nouvelle structure a créé chez certains des rancunes, des insatisfactions », a-t-il indiqué au magazine. Il estime que des documents prouvent qu’il n’a pas agi illégalement.

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L’inculpation de corruption et de faux et usage de faux s’inscrit dans le cadre d’une instruction ouverte il y a près de quatre ans et de perquisitions effectuées le 1er avril 2008 au commissariat de la rue Démostène à Anderlecht, ainsi qu’au domicile du commissaire. Ce dernier est soupçonné d’avoir reçu des cadeaux, qui ont été retrouvés chez lui. Il aurait également bénéficié d’avantages en nature et de travaux réalisés dans sa maison.

LeVif.be avec Belga

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