Annick De Ridder © Belga

Accusée de vouloir tuer le Sénat, la N-VA dit appliquer l’accord de gouvernement

« L’action de la N-VA consiste à traduire l’accord de gouvernement. Celui qui tentera de reproduire au Sénat ce qui se fait à la Chambre ou au Parlement flamand trouvera la N-VA sur son chemin », a indiqué vendredi la cheffe de groupe nationaliste Annick De Ridder après que des sénateurs eurent rappelé dans la presse l’importance de cette institution dénigrée par le parti de Bart De Wever.

Le journal Le Soir fait écho vendredi au témoignage de l’opposition qui accuse la N-VA de vouloir tuer le Sénat. Dans une interview à La Libre, la présidente de l’assemblée Christine Defraigne souligne que « la N-VA fait totalement fausse route en voulant la mort du Sénat ». Elle compare l’institution aux cellules souches « à partir desquelles on recrée tout », précise qu’elle a gardé des compétences bicamérales et dit sa conviction qu’elle conservera son rôle de chambre de réflexion. Enfin, elle énumère ses nouvelles prérogatives, singulièrement sa capacité à produire des rapports d’information sur des matières transversales. Annick De Ridder rejette les attaques de l’opposition. Elle indique que son parti s’en tient à l’accord de gouvernement. Le Sénat a perdu de nombreuses compétences avec la sixième réforme de l’Etat, il était donc logique de diminuer drastiquement le nombre de Commissions, argumente-t-elle. Par ailleurs, la cheffe de groupe souligne que sous la présidence de Pol Van den Driessche (N-VA), la Commission des compétences communautaires s’attaquera à l’élaboration d’un premier rapport d’information consacré aux droits des femmes. Enfin, la cheffe de groupe ajoute que les négociations au sein de la majorité ont permis de limiter le nombre de rapports d’information.

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