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Accueilli par des manifestants du syndicat chrétien, Peeters défend les accents sociaux

Le co-formateur Kris Peeters a défendu jeudi soir les accents « sociaux » de l’accord de gouvernement, disant espérer que la trentaine de représentants syndicaux de la LBC venus accueillir les militants du CD&V au congrès de participation, sauraient saisir l’opportunité de négocier avec la prochaine coalition les réformes proposées par la nouvelle coalition.

Car ces réformes économiques sont nécessaires pour créer des emplois et permettre la pérennisation du système social, a-t-il dit. Nous sommes à un « moment charnière », a-t-il justifié, comparant la période de turbulences économiques consécutives à la crise financière à celle qui a succédé à la deuxième guerre mondiale lorsque tout était à reconstruire. Il a également fait référence aux « décisions difficiles »

qui ont été prises dans un passé moins lointain par une des plus grandes figures du parti, l’ancien Premier ministre Wilfried Martens, décédé il y a tout juste un an. Durant les années Martens-Gol dans les années ’80, des mesures très impopulaires ont été prises alors que le pays faisait face à une dette colossale.

Kris Peeters a appelé à voter « oui » à la croissance économique et au progrès social, mais aussi « oui » au président Wouter Beke qui a su donner « un nouvel élan » au CD&V, et qui à cet égard mérite la confiance du parti.

Devant la porte, une trentaine de militants du syndicat chrétien des employés ont manifesté leur hostilité à l’accord de gouvernement fédéral jugé très à droite. Ils contestent notamment le saut d’index et le relèvement de l’âge de la pension.

Le vote des militants dont l’issue ne fait aucun doute est attendu en cours de soirée.

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