Schaerbeek, rue Henri Bergé. © Capture d'écran googlemap

« Abdeslam s’est planqué des semaines à Schaerbeek »

Le Vif

De nouvelles informations de presse avancent que l’homme le plus recherché d’Europe ne se serait pas caché à Molenbeek dans les semaines qui ont suivi les attentats, mais bien dans un appartement situé à Schaerbeek.

Salah Abdeslam ne s’est pas enfui au Maroc après les attentats de Paris, car si cela avait été le cas, il aurait déjà été retrouvé, c’est ce qu’a déclaré le chef du service antiterroriste marocain dans une interview accordée à RTL. Selon le journal La Dernière Heure, Abdeslam ne se serait pas caché à Molenbeek dans les semaines qui ont suivi les attentats, mais bien dans un appartement situé à Schaerbeek.

Selon la DH, Hamza Attou et Mohamed Amri sont venus chercher Salah Abdeslam à Paris le lendemain des attentats, le 14 novembre. C’est ensuite Ali Oulkadi qui l’aurait conduit de Laeken à Schaerbeek. Déposé à Schaerbeek, Abdeslam aurait trouvé refuge au troisième étage d’un appartement de la rue Henri Bergé, au numéro 86. Il y aurait alors séjourné pendant trois semaines – 20 jours plus précisément – du 14 novembre au 4 décembre.

Des traces d’ADN

Le 4 décembre, selon ces mêmes sources, Abdeslam aurait quitté précipitamment sa cache, car une action de grande envergure de la police bruxelloise avait lieu dans les environs de la rue Henri Bergé. De peur d’être découvert, il aurait pris la fuite. Ce jour-là, deux perquisitions ont en effet eu lieu à Schaerbeek ; l’une chez un négociant en armes et l’autre chez une personne suspectée d’appartenir à une organisation terroriste. Aucune arrestation n’a été faite le 4 décembre.

Il n’est pas établi que ces perquisitions ont provoqué la fuite d’Abdeslam à l’étranger. Ce que l’on sait c’est que les habitants de l’adresse de la rue Bergé n’ont plus été vus après cette date.

Ce n’est que quelques jours après ces premières perquisitions dans le quartier que la planque d’Abdeslam aurait été effectivement découverte par la police. En date du 9 décembre, les inspecteurs du service antiterrorisme ont fouillé l’immeuble, en collaboration avec la police fédérale. Ils y ont trouvé trois ceintures réalisées à la main, supposées porter des explosifs. Dans l’appartement, ils auraient aussi trouvé des traces de l’ADN de Salah Abdeslam. Tous les signes concordent aussi pour dire que les suspects qui se cachaient à cet endroit ont dû quitter les lieux dans l’urgence.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire