Un vrai repas complet : la préoccupation de Kattrin Jadin rencontrée. © Belgaimage

A l’armée, des germanophones réduits à la portion congrue

Le Vif

Il n’y a pas d’unité germanophone à la Défense. Les postulants doivent choisir les rangs francophones ou néerlandophones. La députée Kattrin Jadin (MR, photo) soutient que certains germanophones subissent des discriminations de la part de « camarades », jusqu’à quitter l’armée.

 » Aucune plainte n’a été enregistrée « , riposte le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA). Mais qu’en serait-il si ces militaires disposaient d’un organe officiel chargé de recueillir et traiter leur plainte pour discrimination linguistique ? La Défense compte 26 militaires germanophones : vingt Belges, cinq Allemands et un Italien. Ainsi qu’un agent civil germanophone allemand.

Depuis 2012, l’armée belge a enregistré 239 postulants germanophones, belges et étrangers. Elle en a engagé quatorze. Depuis cette date également, tous les engagés germanophones sont belges, à l’exception d’un allemand et d’un italien, en 2017. Depuis 2012 encore, quatre germanophones ont quitté l’armée, à leur demande ou de plein droit.

M. La.

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