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920 places de plus dans les écoles à Bruxelles

Le Vif

Les gouvernements francophones du pays se sont mis d’accord pour consacrer les quelque 4,5 millions d’euros récupérés via des coûts de chantiers scolaires moins élevés que prévu à la construction de places complémentaires dans les écoles de la capitale confrontée à une explosion démographique sans précédent à l’échelle des grandes villes d’Europe. Au total, ce seront 11.390 places supplémentaires qui seront ainsi créées d’ici 2017 à Bruxelles, et 6.450 en Wallonie.

Grâce à une bonne gestion des dossiers de construction d’écoles via Centre régional d’Aide aux Communes (CRAC), le gouvernement de la fédération affirme avoir pu dégager 4.533.238 euros, résultant de l’écart entre le prix estimé du chantier proposé par les pouvoirs publics et le prix effectif après calcul précis des dépenses à venir.

L’opération permettra d’investir quelque 7,5 millions d’euros dans la construction de 920 places supplémentaires dans les écoles bruxelloises. Non prévues à l’origine, ces places viennent s’ajouter aux 10.470 places déjà annoncées en février dernier.

Le ministre des Bâtiments scolaires Jean-Marc Nollet avait alors précisé que 10 nouvelles écoles seraient construites alors que 31 écoles existantes seraient agrandies grâce à d’importants travaux de rénovation.

La task force composée de représentants des différentes entités concernées et chargée du suivi des besoins en fonction de l’évolution démographique propose d’affecter les nouveaux moyens dégagés à 200 places dans l’école P21 à Anderlecht, à une nouvelle construction de 380 places dans une école le long de la chaussée de Neerstalle à Forest, à 200 places dans l’Ecole 1 de Molenbeek, à 80 places dans l’Ecole des 4 saisons à Saint-Gilles; et à 60 places dans l’Ecole Peter Pan à Saint-Gilles,

Les 11.390 places disponibles à Bruxelles d’ici 2017 seront réparties de la manière suivante: 2.050 dans le réseau organisé par la fédération, 6.330 dans l’enseignement officiel subventionné et 3.010 dans l’enseignement libre.

Les gouvernements ont également décidé de renforcer le monitoring des besoins en termes de places sur les zones en tension ainsi qu’un suivi de l’évolution des dossiers approuvés par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La Task force se réunira régulièrement avec les différentes administrations régionales et de la fédération Wallonie-Bruxelles concernées par cette problématique.

Ce groupe de travail sera chargé de remettre, au moins deux fois par an aux Gouvernements, un état précis de la situation en termes de besoins, d’offres ou de créations de places.

Il sera également chargé de remettre deux fois par an un état général de l’avancement de chaque projet approuvé par le Gouvernement visant à la création de nouvelles places sur les différentes zones en tension, en identifiant le cas échéant les freins ou problèmes éventuels dans la mise en oeuvre de ces projets. Cet état de la situation sera remis au Gouvernement conjoint et ce, au plus tard en octobre.

Sur base de ce monitoring et afin de faire face à d’éventuelles urgences liées à l’évolution démographique, la Fédération Wallonie-Bruxelles envisagera le recours à l’installation de structures modulaires.

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