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70 % des Flamands croient encore à l’avenir de la Belgique

D’après un sondage de RTL réalisé par Belga/Ivox, les néerlandophones sont plus nombreux que les francophones à croire en l’avenir de la Belgique. Le sentiment d’appartenance, le risque de séparation mais aussi le rôle du roi ont été abordés. Alors, en cette veille de fête nationale, que pensent les Belges de l’avenir de leur pays?

Interrogés entre le 13 et le 18 juillet sur internet, 1000 Belges ont répondu aux questions suscitées par une crise politique interminable.

Les sondés ont d’abord dû s’exprimer sur l’avenir de la Belgique. 70,9 % des néerlandophones pensent que la Belgique a encore un avenir, alors que seulement 63.9 % des francophones pensent comme eux. Le pessimisme est donc plus fort dans le sud du pays.

Les Belges interrogés sont conscients que le statu quo actuel ne mène nulle part. Ainsi, 77,7 % de l’ensemble des sondés pensent que l’avenir de la Belgique passe par une séparation ou une importante réforme de l’Etat. 63,6 % sont plus positifs et estiment que cet avenir ne passe pas par une séparation.

Quant à la séparation, elle est envisagée par 31,8% des néerlandophones et 20,3% des francophones. Les francophones redoutent davantage le scénario séparatiste (66,2%) que les néerlandophones (40,1%). La moitié des flamands sont d’avis qu’un scénario de statu quo institutionnel engendrerait le plus de risques pour leur confort de vie. Mais ils ne sont que 16% dans chaque groupe linguistique à penser qu’une importante réforme aurait ces conséquences.

Ensuite, le sentiment d’appartenance a été évoqué. Quelle identité revendiquent en premier les sondés : belge, bruxelloise, flamande, wallonne ou européenne? Le sondage fait apparaître que les trois-quarts des francophones se sentent d’abord Belges, pour seulement une petite moitié des néerlandophones. Parmi les francophones, un peu plus de 11% se sentent wallon ou européen et 3,3% bruxellois. Les néerlandophones ne sont que 43,8% à se sentir d’abord belges et 48,8% flamands.

Enfin, concernant la place du roi, en cas de séparation du pays, 34,5% des sondés pensent que le roi devrait conserver un rôle. Mais ici aussi la différence est nette: les francophones sont deux fois plus nombreux à être attaché au rôle de la monarchie.

Le Vif.be avec Belga

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