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50 ans après Mai 68, la Nuit des idées veut (re)mettre l’imagination au pouvoir

Le Vif

Pour sa troisième édition, l’événement philosophique à l’initiative de l’Institut français aura lieu ce 25 janvier dans près de 80 villes dont Bruxelles, Gand et Anvers.

Lancée à Paris en 2016, la Nuit des idées est désormais organisée à la même date dans près de 80 capitales culturelles dans le monde (Londres, Berlin, New York, Athènes, Tokyo, Rabat, Casablanca, Buenos Aires, Tel Aviv, Prague…). En Belgique, la première édition en 2017 à Bruxelles a été un succès: cette année, Anvers et Gand se joignent aussi à la fête.

Avec ce nouveau format de rencontres intellectuelles, le public peut venir entendre des penseurs de tous horizons, aux propos souvent exigeants, dans l’effervescence d’une véritable fête de la pensée.

50 ans après les événements de mai 1968, l’Institut français a opté pour un thème large: l’imagination au pouvoir, slogan devenu l’un des clichés favoris de l’histoire de Mai 68. Un thème choisi pour la diversité des traitements auxquels il se prête: il sera l’excuse pour sonder le rôle de l’imagination dans tous les domaines (politique, citoyenneté, technologie, urbanisme, vie quotidienne, sciences…), mais aussi d’interroger la place de l’image et de la fiction dans le monde d’aujourd’hui.

La Nuit des idées 2018 réunira des intervenants de tous horizons: intellectuels, chercheurs, artiste… Ceux-ci seront invités à débattre dans des lieux prestigieux, comme le MAD à Bruxelles, le Vooruit à Gand et le MoMu à Anvers.

L’édition belge a été conçue pour son contenu par Laurent de Sutter, philosophe bien connu des lecteurs du Vif. Elle se déclinera suivant trois axes: « designer les futurs » à Bruxelles, « raconter les futurs » à Gand et « inclure les futurs » à Anvers. L’accès est gratuit mais l’inscription est obligatoire.

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