Doel, une bourgade fantôme, est toujours debout. © FJDO

20 ans après, Doel va-t-il renaître de ses cendres ?

Après l’abandon du projet Notre-Dame-des-Landes en France, Doel suivra-t-elle le même exemple réussi de résistance citoyenne ?

Vingt ans après la décision du gouvernement flamand de sacrifier ce village de 900 habitants au profit de l’extension du port d’Anvers, la bourgade fantôme, peuplée encore d’une vingtaine d’intrépides, est toujours debout, et reste un coin de paradis pour promeneurs, photographes et autres artistes urbains.

Les plans d’aménagement ont été entre-temps suspendus et le comité de défense Doel 2020 se met à espérer en une renaissance. Lors de la réception de Nouvel An, le professeur Matthias Storme (KULeuven), qui fut le premier avocat du comité, a évoqué  » la plus longue et la plus farouche résistance en Flandre depuis la Seconde Guerre mondiale « . Pour l’ancienne députée Nelly Maes,  » Doel mérite une nouvelle chance « . Le site des bords de l’Escaut devrait être bientôt fixé sur son sort définitif.

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