© Frédéric Pauwels

1er mai: un « socialisme 2.0 » protégeant l’humain et la nature

Le président du Parti du travail de Belgique (PTB), Peter Mertens, a défendu mardi à Anvers, à l’occasion de la Fête du travail, « le social, la démocratie et l’écologie » comme points de départ d’un « socialisme 2.0 » protecteur de l’humain et de la nature.

Stigmatisant l’Union européenne « de Merkel et de Sarkozy » et un néolibéralisme à la recherche du profit maximal, Peter Mertens n’a pas épargné les sociaux-démocrates.

« En Grèce et au Portugal, les Premiers ministres sociaux-démocrates n’ont pas appelé à la résistance contre les diktats de l’Union européenne et ont appliqué les premiers plans d’austérité », a-t-il relevé.

M. Mertens a jugé trop faible la fiscalité sur les multinationales, trop fort le pouvoir des « géants de l’énergie » et trop entrepreneuriale la gestion des services publics.

Le PTB, qui avait salué le score du radical de gauche Jean-Luc Mélenchon au premier tour des présidentielles françaises, voit émerger « un printemps des peuples européens » en Espagne, au Portugal, en Grèce et en France.

Prônant une « taxe des millionnaires » qui toucherait 2 pc des plus riches et rapporterait 8,7 milliards d’euros, Peter Mertens a également demandé de rendre le secteur bancaire public, pour « mettre en lieu sûr l’argent de l’épargne et des pensions ».

Il a plaidé pour une « radicalité concrète » et « une société protégeant l’humain et la nature ».

Jugeant le modèle capitaliste en faillite, il a proposé le social, la démocratie et l’écologie comme points de départ d’un « socialisme 2.0 (…) où l’humain constituerait la mesure et la norme ».

Avec Belga

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