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10 % de risques de séismes en Wallonie durant les 50 prochaines années

Le Vif

Des zones en Europe présentent 10 % de risques de subir des séismes dans les cinquante prochaines années, ressort-il d’une étude menée par une cinquantaine de scientifiques dans 13 pays, durant 4 ans, sur l’aléa sismique et rapportée par le journal français Le Monde. Deux zones situées en Wallonie sont concernées.

La sismicité sur le continent européen est connue et résulte, principalement, de l’affrontement entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne. L’étude présente une cartographie avec une échelle de l’intensité des vibrations au sol (mesurée en accélération) pouvant être atteinte ou dépassée avec une probabilité de 10 pc dans les 50 ans à venir. Le risque est le plus fort en Turquie, en Grèce et dans la péninsule des Balkans, en Italie et en Roumanie.

Deux zones situées en Wallonie sont concernées. La première s’étend entre la frontière près de Quiévrain et Charleroi. La deuxième se situe entre Liège et les frontières néerlandaise et allemande. « L’aléa dans ces deux zones est élevé par rapport à l’échelle du pays. Le risque existe cependant ailleurs », explique Thierry Camelbeeck, sismologue à l’Observatoire Royal de Belgique, qui a participé à cette étude. Concrètement, si des mouvements de sols se produisent dans ces deux zones, les dégâts peuvent être modérés (fissures dans des murs, cheminées qui s’écroulent) voire plus importants (effondrement partiel des bâtiments).

Le sismologue n’est toutefois pas surpris des résultats, étant donné que l’étude se base sur les activités sismiques récentes et sur un inventaire des failles actives.

Cette carte est la première harmonisée sur l’aléa sismique en Europe. Elle constitue un outil précieux pour l’évaluation du risque et pour les responsables de sécurité des installations sensibles.

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