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1.500 arrestations en 2017 grâce à des indicateurs

En 2017, 1.500 arrestations ont pu être réalisées grâce à des informations émanant directement d’indicateurs de la police, ressort-il du bilan de la police judiciaire fédérale.

Les indicateurs ont reçu 880 primes pour des informations transmises qui doivent être concrètes et mener à des interpellations ou de sérieuses avancées dans les enquêtes.

« Le calcul de la prime est réalisé en fonction des priorités du plan national de sécurité. L’évaluation n’est faite qu’après résultat », explique Frédérique Dejardin, commissaire de police judiciaire à la direction centrale. « L’argent n’est pas toujours la première motivation de l’indicateur. Le fait de ne pas être d’accord avec une idéologie, dans le cadre du terrorisme par exemple, peut aussi pousser à donner des informations. Parfois c’est également dans le but d’éliminer un concurrent, dans le domaine du trafic de stupéfiants, qu’on nous livre des informations ». Elle précise que les primes ne sont données qu’aux indicateurs qui ne sont pas directement impliqués.

Le directeur judiciaire opérationnel, Marc Van Laere annonce également que le Fast, l’équipe chargée de traquer les fugitifs, a pu réaliser 410 arrestations en 2017, dont 111 en Belgique.

En 2017 toujours, via le service Witness Protection, pas moins de 21 personnes ont bénéficié de mesures de protection en raison de leur fonction ou des menaces pesant à leur encontre.

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