Range Rover Velar. Rien ne peut nous arriver. © DR

Range Rover Velar, un statut d’oeuvre d’art

Une apparition tout en élégance, qui glisse en silence et dans le plus grand confort sur l’asphalte avant d’attaquer la pente raide d’un chemin défoncé menant au sommet de la montagne, puis au retour franchir une rivière à gué… voilà bien un véhicule qui en ferait rêver plus d’un. Une utopie ? Pas du tout, le Range Rover Velar existe, et il va déchaîner les passions.

L’appellation Velar fait référence au premier prototype du Range Rover de 1969, un concept imaginé par Gerry McGovern, Design Director chez Land Rover. « Dans un souci constant de réductionnisme, nous avons réussi à créer une silhouette élégante et intemporelle, dont les proportions idéales et les surfaces puissantes et tendues sont accentuées par la ligne de toit fuyante. Avec un coefficient de traînée de 0,32, le Velar est le Range Rover le plus aérodynamique jamais créé. »

Ce qui pourrait passer pour de l’autosatisfaction n’est pourtant qu’une interprétation objective des faits. Faire d’un SUV de 4,80 m de long, 2,03 m de large et 1,66 m de haut, une véritable sculpture sur quatre roues mérite en effet toute l’admiration. Le Velar est un exemple de design automobile contemporain de loin supérieur à la moyenne. Certains médias influents dans les secteurs de l’art et de la mode n’ont d’ailleurs pas hésité à décerner au Velar le statut d’oeuvre d’art, alors que le seul objectif avoué pour ce modèle était de combler le vide entre le Range Rover et l’Evoque.

L’esthétisme s’invite aussi dans l’habitacle. Le tableau de bord numérique avec ses deux écrans tactiles de 10,2″ et seulement trois boutons est un plaisir pour les yeux. La finition et les matériaux utilisés pour l’intérieur, l’attention pour les détails, tout est parfait. L’espace à l’avant est royal, tandis que le coffre de 673 l peut accueillir les bagages et des sacs de golf.

Toujours plus haut

Un SUV de la classe et de la taille du Velar mérite un puissant V6 accouplé à une transmission automatique jonglant avec souplesse entre ses 9 rapports. Essence ou diesel, cela n’a pas vraiment d’importance. La différence ne se remarque qu’au moment de faire le plein.

Sur les petites routes de Norvège, au fil de paysages magnifiques rehaussés de cascades impressionnantes et parsemés de lacs idylliques, c’est du plaisir à l’état pur dès les premiers tours de roue. Mais point de rêves fous : en Norvège, les limitations de vitesse sont strictes et le contrevenant s’expose à de lourdes amendes, qui sont calculées sur la base du revenu.

Les sièges avec fonction de massage offrent un excellent confort d’assise, la suspension pneumatique gomme les moindres inégalités de l’asphalte. Notre pouls s’accélère lorsque nous quittons la route principale pour prendre la direction d’un domaine skiable dont le nom nous est parfaitement inconnu. Le remonte?pente est temporairement hors service, et notre Velar nous emmène vers le sommet via un petit chemin de montagne, étroit, défoncé et particulièrement escarpé. Le grip et la traction sont impeccables. Le chemin du retour s’avère plus spectaculaire encore, pour autant que ce soit possible. Mais tout se passe sans encombre, grâce aux systèmes d’assistance ultramodernes. Un simple bouton à enfoncer et l’électronique prend discrètement les commandes. Dans la vallée, nous franchissons une petite rivière peu profonde au débit rapide. Sans la moindre crainte, car rien ne peut nous arriver dans le Velar. S’il n’y avait le prix, nous n’hésiterions pas longtemps.

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