Mercedes Classe C Cabriolet: en toutes saisons

Si la silhouette cabriolet perd chaque année plusieurs représentants dans l’univers généraliste, les marques premium restent fidèles à l’exercice. La famille de Mercedes compte un nouveau membre.

Pour la première fois de sa longue carrière, la Classe C enlève en effet le haut. Comme les autres cabriolets à quatre places de la marque, celle-ci se coiffe d’une toiture en toile. Avec une capote isolée proposée en option à un tarif particulièrement abordable (250 euros), le modèle ne tremble pas à l’idée d’affronter les températures négatives.

Par contre, sa « meurtrière » arrière assez étroite perturbe tout de même la visibilité 3/4 arrière au moment des manoeuvres. Au moindre rayon de soleil, cette Classe C accepte de se dévêtir en roulant. Il faut 20 secondes pour passer en mode « été » sans devoir trop ralentir le tempo : on peut rouler jusqu’à 50 km/h durant le déploiement. Pratique !

La capote souple permet également de conserver un coffre un peu plus vaste en mode cabriolet (285 l) que sur les concurrentes équipées d’un toit rigide escamotable (220 l sur la BMW Série 4, par exemple).

Aux places arrière, les passagers se sentiront confinés, même s’ils apprécieront la présence de l’Air Cap (835 euros) pour les balades décapotées. Ce système propre à Mercedes permet de remplacer l’encombrant filet anti-remous par une petite lame se rabattant au-dessus du pare-brise.

L’allure de la voiture y perd quelques plumes. Mais les remous dans l’habitacle disparaissent comme par magie sur pression du bouton. En route, l’engin se démarque par son excellent compromis entre confort de marche et dynamisme. Son train avant, commandé par une direction étonnamment directe, se révèle tranchant.

Si les finances le permettent, on commandera l’amortissement pneumatique Airmatic en option (1 440 euros) pour un confort sublimé. L’offre mécanique, elle, se calque sur celle des autres « C », dont les moteurs diesel un peu bruyants.

JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS