Mazda 3: restylée, elle prend du galon

La compacte nipponne a beau faire partie des références du segment, elle a du mal à se tailler une place sur le marché européen aux côtés de ses rivales VW Golf ou Peugeot 308. Arrivée à mi-carrière, la Mazda 3 profite d’un restylage pour remettre son modèle sur le devant de la scène.

Elle se repoudre simplement le nez avec le trait chromé sous la grille de calandre qui se fait plus épais. Il n’en faut pas plus, puisqu’elle conserve son design très expressif, des épaules larges et un habitacle rejeté vers les roues arrière.

A l’intérieur, seul un volant plus ergonomique fait son apparition. L’affichage des informations et des menus sur l’écran multimédia tactile a été simplifié. Mais c’est au niveau des équipements et de la conduite que la Mazda 3 évolue le plus. Elle inaugure le G-Vectoring, un système apparu il y a quelques mois sur la Mazda 6, qui répartit le couple entre les roues dans les virages pour améliorer le suivi dans la bonne direction. Cette sensation de meilleure motricité limite ainsi les corrections de trajectoire de la part du conducteur. Le résultat est remarquable même si le comportement routier de la Mazda 3, lors de notre essai, n’a pas égalé celui de la Peugeot 308 qui reste une référence en la matière. Le dynamisme de la nipponne est bien réel avec un équilibre sain, voire amusant à la demande.

Sous le capot moteur, on retrouve avec plaisir le 4 cylindres diesel 2,2 l SKYACTIV-D de 150 chevaux à la commande de boîte précise et agréable. Sur autoroute, il libère toute sa cavalerie dans un beau silence tandis que les kilomètres défilent sans anicroche. Quant à la suspension, elle filtre brillamment les désordres de l’asphalte. Sûre et confortable, la Mazda 3 gagne à être davantage connue.