Coup d’arrêt à la diésélisation du parc automobile belge

Durant des décennies, l’automobiliste belge a privilégié les moteurs diesel. Mais depuis 2013, cette tendance a tendance à s’essouffler. Lentement mais sûrement, les voitures essence gagnent du terrain, surtout chez les particuliers.

Ce phénomène s’explique primo par la suppression des primes CO2, qui étaient surtout intéressantes pour les modèles diesel. Secundo, l’écart de prix à la pompe entre le gasoil et l’essence est de plus en plus réduit. Tertio, les moteurs diesel coûtent de plus en plus cher: pour satisfaire aux normes Euro 5 et Euro 6, leurs gaz d’échappement ont besoin d’un système de retraitement aussi complexe qu’onéreux, alors que les moteurs essence sont beaucoup plus simples à dépolluer à un tarif raisonnable. Résultat, l’automobiliste doit faire de plus en plus de kilomètres pour qu’une voiture diesel soit financièrement plus intéressante pour lui. L’association automobile flamande VAB a calculé le prix de revient au kilomètre de plusieurs modèles essence et diesel. Il a constaté qu’il faut de plus en plus souvent parcourir au minimum 20.000 km par an pour que le diesel conserve un avantage financier à l’usage. La progression des motorisations essence s’explique encore par l’arrivée massive de nouveaux petits moteurs turbo à injection directe qui consomment peu et bénéficient d’une fiscalité favorable.(Belga)

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