Alfa Romeo Stelvio : La Bella Italia. © DR

Alfa Romeo, numéro Uno sur la route

« Alfa Romeo doit emprunter une voie nouvelle et redevenir une marque qui attire les regards au niveau international. » Un groupe de travail avait reçu du patron de FCA, Sergio Marchionne, la mission de développer une nouvelle plate-forme pour les grands modèles d’Alfa et de Maserati. Le projet « Giorgio » a ainsi bénéficié de la plus grande priorité au sein du groupe italien.

Mais que va devenir Fiat Chrysler Automobiles ? Selon la rumeur, Sergio Marchionne cherche un repreneur. Mais un repreneur pour tout le groupe ou seulement Fiat et Alfa Romeo ? Le grand patron de FCA a célébré cette année ses 65 ans. Et à partir de 2019, il a l’intention de lever légèrement le pied. Ce fils de policier italien originaire de Chieti a déménagé à Toronto, au Canada, quand il avait 14 ans. Dans sa nouvelle patrie, il a suivi des études dans plusieurs universités, obtenant divers titres et plusieurs diplômes. Ses études terminées, les propositions d’emploi ont afflué pour Sergio Marchionne. Après avoir pesé le pour et le contre, il a opté pour le secteur bancaire, celui-ci offrant les meilleurs salaires et les possibilités de développement les plus intéressantes.

Et ce fut le cas. En 2004, la famille Agnelli engageait Sergio Marchionne pour qu’il assainisse la division automobile du groupe Fiat, qui enregistrait alors de lourdes pertes. Mission impossible au prime abord. Marchionne s’en acquitta sans peine. Il commença par se défaire des syndicats fortement politisés. Ensuite, il parvint à rétablir la confiance envers Fiat et ses marques soeurs, Alfa et Maserati. Pour Lancia, ce fut l’échec. Il en profita aussi pour reprendre Chrysler et avoir ainsi accès au marché américain, précisément au moment où l’économie reprenait sur cet immense marché. En fait, il est très difficile de savoir ce que ce dirigeant hors normes a dans la tête. Mais personne ne doute qu’il défendra ses intérêts avec vigueur. Peut-être sommes-nous seulement en train d’assister à une énième manoeuvre de diversion de ce maître-stratège.

Coup double pour le projet Giorgio

Revenons-en à Alfa Romeo. Sa gamme s’est enrichie depuis avec l’arrivée de deux nouveaux modèles. Le Projet Giorgio a donc porté ses fruits. L’an passé, Alfa a présenté la Giulia. Cette année, c’est le Stelvio. Les plans d’un SUV étaient déjà dans les tiroirs de la marque depuis quelques années mais Alfa n’avait pas les moyens ou l’envie d’investir dans un projet de ce type.

Au vu de l’énergie dépensée pour faire de la Giulia une des meilleures berlines actuelles, il était évident qu’Alfa allait faire appel à sa technologie pour son Stelvio. Surtout qu’elle dispose dans sa version Q4 de la transmission intégrale. Une mécanique bien nécessaire pour gérer les quelque 500 ch du 2.9 V6. Un moteur d’origine Ferrari, d’ailleurs.

En quoi le Stelvio se différencie-t-il de la Giulia ? Il s’agit d’un SUV possédant une ligne sportive, avec tous les avantages et inconvénients. Dans le Stelvio, le conducteur est assis 12 cm plus haut. Pour un Italien de petite taille, la différence s’avère énorme.

En quoi est-il différent de ses concurrents ? Les SUV allemands du segment premium bénéficient d’une finition parfaite avec des matériaux d’une qualité optimale. Sur ce plan, le Stelvio perd quelques plumes. Mais, sur la route, c’est assurément le numero uno ! Grâce à sa transmission intégrale, il combine des performances de choix avec une tenue de route exemplaire, mais aussi un confort et un agrément d’excellentes factures. Avec ce modèle, Alfa présente à nouveau un modèle qui joue directement la carte de l’émotion. La version la moins chère coûte 39 550 € et la plus onéreuse 56 600 €. Sans les options.

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