Au-delà de lourds investissements, la STIB devra réduire ses frais de fonctionnement

(Belga) La STIB devra réaliser plus de 116 millions d’euros d’économies sur ses frais de fonctionnement d’ici 5 ans, a annoncé mercredi le directeur général de la STIB Brieux de Meeûs, à l’occasion de la signature, par lui-même, la présidente du Conseil d’Administration de la STIB Adelheid Byttebrier, et la ministre bruxelloise du Transport Brigitte Grouwels, du contrat de gestion fixant les obligations mutuelles de la Société bruxelloise de transport et de la Région.

Comme annoncé à la veille de Noël, ce contrat ouvre la voie à des investissements ordinaires et extraordinaires pour 4,4 miliards d’euros d’ici 2022 pour permettre à la STIB de respecter son engagement à augmenter sa capacité de transport de 22,4% d’ici 2017 via des extensions du réseau et l’achat de matériel roulant (676 millions d’euros d’ici 10 ans). Pour le métro, on ne le fera d’ici 2017 qu’en étendant les heures pointe, et l’offre de soirée et de week-end, dans l’attente de la mise en exploitation des deux projets-phares auxquels le contrat de gestion réserve déjà de gros moyens: l’automatisation de la partie centrale de l’axe est-ouest (650 millions d’euros d’ici 2020), et la réalisation du métro vers le nord (Schaerbeek et Evere) qui engloutira quelque 570 millions d’euros. Ces investissements, et ceux prévus pour créer de nouvelles (extensions de) lignes de trams, pour acheter du matériel roulant et lancer les projets de création de nouveaux dépôts seront menés parallèlement à un rigoureux programme d’économies que la STIB devra réaliser sur son budget de fonctionnement. En 2013, elle devra déjà engranger 12 millions d’euros d’économie, mais ce chifre grimpera jusqu’à 35,4 millions d’euros en 2017, a expliqué le directeur-général de la STIB. Les efforts seront effectués notamment en achetant la meilleure qualité de matériel, mais au meilleur prix, en réduisant l’absentéisme qui est actuellement d’environ 7,8%, en agissant sur l’organisation des services et la gestion des processus, ou encore en réalisant des économies d’énergie par l’installation panneaux solaires sur les dépôts et des unités de co-génération d’énergie, a expliqué le directeur-général. (JDD)

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