Après Pékin, la Corée du Sud accroît sa zone de défense aérienne

(Belga) La Corée du Sud a annoncé dimanche une extension de sa zone de défense aérienne, en réponse à la zone chinoise décrétée il y a deux semaine par Pékin et source de vives controverses en Asie du nord-est.

La nouvelle zone sud-coréenne mord sur la zone chinoise et couvre désormais un îlot rocheux submergé revendiqué par Séoul, qui le nomme Ieodo, et par Pékin, qui l’appelle Suyan, en mer de Chine orientale. Le 23 novembre, Pékin avait décrété une « zone d’identification aérienne » (ZAI) sur une grande partie de cette mer, suscitant l’indignation de ses voisins. « Nous allons nous coordonner avec les pays voisins pour éviter toute confrontation accidentelle et pour assurer la sécurité des avions », a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-Seok. La ZAI chinoise englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu. Techniquement, Pékin exige de tout appareil étranger de communiquer son plan de vol et de s’identifier. Outre le Japon, qui campe sur une ligne de fermeté absolue, la Corée du sud et Taïwan ont prévenu qu’elles n’entendaient pas obtempérer. Tokyo et Séoul y ont envoyé des avions de combat sans en informer les Chinois. Washington a pour sa part adressé un signal très clair à Pékin en dépêchant deux bombardiers B-52 non armés, qui ont traversé la zone. (Belga)

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