Après le paysage, une réflexion sur le financement de l’enseignement supérieur

(Belga) Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a annoncé jeudi, après l’adoption en dernière lecture de son projet de réforme de l’enseignement supérieur, son intention de lancer une réflexion sur le financement de cet enseignement, à revoir selon le décret pour 2016.

Cet élément avait été réclamé par le secteur ces derniers mois, alors que se prolongeaient les débats sur la réforme du paysage. « Les différences entre réseaux s’estompent au profit de la recherche d’excellence », s’est réjoui M. Marcourt, soulignant à titre d’exemple l’existence d’un accord de principe entre Saint-Louis, l’ULB, l’UCL et les écoles d’interprétariat bruxelloises. Le vice-président cdH André Antoine, à qui il s’était longuement opposé à la suite de la fronde menée par l’UCL et plusieurs hautes écoles gravitant dans son giron, a qualifié M. Marcourt de « marieur » entre l’ULB et l’UCL, au cours d’une conférence de presse où les marques d’affection entre partenaires de l’Olivier ont été légion. La réforme de l’Enseignement supérieur inclut tous les établissements (universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts et enseignement supérieur de promotion sociale) au sein d’une seule Académie de recherche et d’enseignement supérieur (l’ARES) dans un esprit de simplification administrative et de recherche de cohérence du système. Cinq pôles géographique structureront les aspects plus locaux de partage d’infrastructures et de services collectifs. Un compromis a été trouvé concernant les habilitations, préservant l’autonomie académique. L’année d’étude est réformée pour permettre un parcours plus individualisé de l’étudiant, qui voit s’ébaucher pour lui un statut unique. (Belga)

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