André Antoine s’interroge sur les projets de réforme de Jean-Claude Marcourt

(Belga) Le ministre du Budget en Fédération Wallonie-Bruxelles André Antoine (cdH) s’est interrogé jeudi sur deux projets de son homologue de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS): l’allongement de la formation des professeurs et le remodelage du paysage de l’enseignement supérieur.

Jean-Claude Marcourt a rappelé sur Bel RTL qu’il estimait le coût de l’allongement de 3 à 5 ans de la formation des instituteurs et régents dans une fourchette de 500 à 600 millions d’euros pour 20 à 30 ans. En écho sur la RTBF, André Antoine (cdH) s’est montré préoccupé par ce coût. « Comme ministre du Budget, j’ai une difficulté: probablement cette réforme en rythme de croisière devrait atteindre les 400 à 430 millions d’euros (…) et les années qui viennent ne s’annoncent pas extrêmement généreuses », a-t-il commenté, appelant à assurer avant tout « la sérénité » dans l’enseignement. Il pointe aussi d’autres problèmes: « pour les familles, il faudra allonger la période d’étude, il y a les difficultés de transition pour ceux qui ont commencé et ne termineront pas le cycle, la reconnaissance pour les licenciés qui enseignent dans le premier degré du secondaire, etc, donc beaucoup de questions – et je fais confiance à Jean-Claude Marcourt – qui méritent une large concertation ». Le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé pour sa part qu’il souhaitait l’installation d’un collège d’experts pour un examen participatif avec le secteur. Quant au projet de réforme de l’enseignement supérieur, André Antoine souligne « quelques bonnes idées » en matière de coordination d’instances d’avis (ARES et synergies). Mais pour les pôles géographiques, « faut-il organiser une rupture entre Bruxelles et le Brabant wallon, et faut-il que dans un pôle, il n’y ait qu’un seul référent? C’est manifestement cela qui fait problème aujourd’hui ». (PVO)

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