Alerte à la bombe à l’université d’Anvers – L’université d’Anvers se constitue partie civile contre les auteurs

(Belga) L’université d’Anvers (UA) s’est constituée partie civile contre les auteurs de l’alerte à la bombe de lundi matin, qui a donné lieu à l’évacuation des campus de l’université, a-t-elle indiqué dans un communiqué mardi. Les autorités académiques de l’université espèrent de cette manière une compensation aux dommages occasionnés mais parle aussi d’une question de principe.

L’UA a décidé de renvoyer son personnel et ses étudiants à la maison, lundi, en concertation avec la police. Ce ne sont pas que les cours qui ont été annulés, les laboratoires scientifiques et les restaurants universitaires ont également été fermés. Seuls les employés du campus dans la ville même ont pu retourner travailler à partir de 14h30. « Cela a un coût considérable », explique le recteur de l’UA, Alain Verschoren. « En fait, il n’est pas possible de chiffrer ce coût, parce qu’aucun cours n’a été donné et parce que les recherches scientifiques ont été interrompues. Essayez seulement d’y mettre un prix. » A ces coûts s’ajoute, entre autres, une facture de 2.000 euros de nourritures qui ont dû être jetées. Mais la plus grande perte provient des heures de travail perdues, qui auraient coûté environ un demi million d’euros. « Notre université est très ouverte », indique Alain Verschoren. « Tout le monde y est le bienvenu, et cela doit rester tel quel. Celui qui fait une alerte à la bombe met ce principe fondamental en danger. » (Belga)

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