Aide aux écoles fondamentales – Le ministre Antoine se défend de toute rupture d’égalité entre réseaux

(Belga) Le ministre wallon de l’Emploi André Antoine s’est défendu lundi de toute rupture d’égalité entre réseaux scolaires dans les aides administratives et techniques de 9 millions d’euros annoncées pour les directions d’écoles fondamentales.

« Je vous assure de ma volonté de respecter chaque coin de Wallonie et le principe d’égalité », a-t-il répondu en commission du parlement wallon, à des questions de Marcel Neven (MR) et Manu Disabato (Ecolo). Cette aide (5 millions d’euros pour du soutien administratif et 4 millions d’euros de crédits non utilisés dans le programme Start pour du soutien technique) a été critiquée par les écoles communales et provinciales (CECP) car le volet administratif avantagerait excessivement les écoles libres, en rupture du principe d’égalité du Pacte scolaire. Mais pour le ministre Antoine (cdH), les critères d’accès à ces aides se cumulent de telle sorte qu’aucun réseau n’est spécifiquement privilégié. Notamment, l’école aidée ne pourra être liée à une école secondaire – un critère qui serait favorable aux écoles communales – et devra présenter une forte augmentation de sa fréquentation – ce qui serait le cas de nombre d’écoles communales. Le ministre souligne par ailleurs que la réforme des APE (aides à la promotion de l’emploi) de 2002 avait dégagé 25 millions d’euros accessibles aux seules communes, et non aux réseaux de la Communauté française et du libre. « Je suis un ardent défenseur de l’égalité scolaire », a assuré le ministre. Marcel Neven et Manu Disabato ont pour leur part mis en garde contre une décision qui, lorsqu’elle sera formalisée, pourrait s’exposer à un recours du CECP qui risque d’aboutir à un retrait de l’aide par voie judiciaire. (Belga)

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