Affaire Priscilla Sergeant – Un vice de procédure permet la libération du principal suspect

(Belga) Dans l’affaire concernant la mort de Priscilla Sergeant, la cour de cassation a cassé l’arrêt de la chambre des mises en accusation de Bruxelles datant du 31 janvier. En raison de cette décision, le principal suspect dans cette affaire peut provisoirement être libéré, a annoncé mardi la VRT.

La jeune fille de 14 ans, de Huizingen, avait été retrouvée morte au mois de juillet 2012 dans un champ à Dworp. Un mois plus tard, trois suspects avaient été appréhendés: un voisin de la victime âgé de 41 ans et deux autres mineurs aussi du voisinage. « Le voisin avait été initialement poursuivi pour homicide », a déclaré l’avocat-général Andre Van Ingelgem. « Dans cette procédure, il devait comparaître devant la chambre du conseil tous les trois mois car il risquait une peine de 20 ans ou plus pour cette qualification ». Une qualification qui avait par la suite été modifiée en « torture avec circonstances aggravantes et attentat à la pudeur avec circonstances aggravantes ». Pour ces faits, l’homme risquait également un emprisonnement de 20 années ou plus. La défense avait alors fait appel, après quoi les faits avaient été requalifiés en « traitements inhumains ». Dans ce cas, le suspect risquait une peine de 15 à 20 ans de prison et devait logiquement comparaître chaque mois devant la chambre du conseil et non plus chaque trimestre. La défense a alors introduit une requête dans le but de faire libérer le suspect dans le cadre de la détention préventive. Requête qui a été rejetée par la chambre du conseil et plus tard par la chambre des mises en accusation. Cette dernière décision de la chambre des mises en accusation a été cassée par la cour de cassation. Logiquement, le suspect principal doit être libéré provisoirement. Mais la décision finale revient au parquet général qui devrait se prononcer demain/mercredi. (DWM)

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