Affaire Priscilla Sergeant: « aucun élément ne renvoie à une mort violente »

(Belga) Le dossier concernant le décès de Priscilla Sergeant, 14 ans, ne contient aucun élément indiquant une mort violente, a déclaré mardi l’avocat du suspect Johan D. V. à l’issue de l’audience de la chambre du conseil. Celle-ci doit décider de la prolongation du mandat d’arrêt de Johan D. V. Son avocat a une nouvelle fois demandé sa libération et la requalification du chef d’inculpation.

Le corps sans vie de Priscilla Sergeant avait été retrouvé le 20 juillet dans un champ de l’entité de Tourneppe (Dworp), en Brabant flamand. Trois suspects ont été arrêtés et ont avoué être impliqués dans l’affaire. Le voisin de la victime, Johan D. V., a été placé sous mandat d’arrêt pour homicide. « Le dossier ne contient, selon moi, aucun élément indiquant que monsieur D. V. aurait posé un acte qui aurait mené à la mort de Priscilla Sergeant. De plus, le dossier ne contient en ce moment aucun élément prouvant que la jeune fille serait décédée d’une manière violente », estime Me Gert Warson. Il demande donc la requalification du chef d’inculpation. Son client pourrait tout de même être poursuivi car il aurait fait disparaître le corps, explique l’avocat. Il encourt dès lors une peine de prison de deux ans, étant donné que des mineurs d’âge sont impliqués. Le suspect n’a en outre pas assuré de surveillance correcte des mineurs d’âge. L’avocat précise cependant que son client n’était pas en état d’effectuer cette surveillance. Me Warson ne pense pas que la chambre du conseil accordera la libération de son client « étant donné l’importance sociale de cette affaire ». (MUA)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire