Actions contre l’exclusion des chômeurs – Un millier de Bruxellois appellent l’actuel gouvernement à revoir les mesures

(Belga) Alors que des mobilisations ont lieu dans une dizaine de villes en Belgique, environ 1.200 personnes selon le comptage définitif de la police ont manifesté lundi de 12h00 à 14h00, depuis le bureau de l’Onem de Saint-Gilles jusqu’au cabinet de la ministre fédérale de l’Emploi Monica De Coninck (sp.a), place Victor Horta, en passant par la porte de Hal. Les syndicats ont estimé le nombre de manifestants à 2.500.

La solidarité des travailleurs s’est affichée durant la manifestation, parce « s’attaquer aux demandeurs d’emploi, c’est toujours aussi s’attaquer aux conditions de travail », met en garde Philippe Van Muylder, secrétaire général FGTB Bruxelles. Durant les discours tenus aux portes du cabinet ministériel, il s’est adressé au gouvernement actuel: « nous n’attendrons pas le 25 mai. C’est ce gouvernement qui a pris ces mesures abjectes et c’est donc ce gouvernement qui doit les retirer. » Les syndicats revendiquent en front commun le retrait de la limite de temps et de la dégressivité des allocations, l’interdiction des exclusions sans proposition d’un emploi de qualité et l’augmentation des moyens alloués à l’accompagnement et aux formations des demandeurs d’emploi. « Pourquoi ces mesures qui s’attaquent de front aux jeunes? », questionne Philippe Vandenabeele, secrétaire régional CGSLB. « Ont-elles été prises pour faire plaisir à l’Europe ou aux institutions internationales qui estiment notre système trop généreux? Elles n’apporteront que plus de précarité ». Marie-Hélène Ska, secrétaire nationale CSC, rappelle que « selon les rapports de l’Onem, le premier facteur pour sortir du chômage est la situation économique de la Région. » (Belga)

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