Action du personnel de la Stib – « Les communes utilisent les policiers supplémentaires pour d’autres tâches »

(Belga) Les agents de police censés renforcer la sécurité sur le réseau de transports en commun bruxellois sont parfois chargés, en surface, d’autres tâches, selon Luc Smekens du syndicat chrétien ACV (CSC). A la suite du décès d’un superviseur de la Stib en avril 2012, qui donne lieu à une journée de protestation du personnel ce vendredi, la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet avait promis la mise en service de 400 policiers supplémentaires pour sécuriser les transports en commun de la capitale.

Ces aides supplémentaires sont bien arrivées, mais ne sont pas toujours utilisées de manière optimale, déplore l’ACV-CSC. « Cela fonctionne assez bien sur le réseau sous-terrain, mais en surface (où les agents sont placés par les différentes communes) la situation n’est pas aussi positive. Globalement, les conducteurs de bus et de trams se plaignent de n’y voir que très peu de présence policière. Nous soupçonnons les communes d’utiliser parfois ces agents pour d’autres tâches que la surveillance des transports en commun », précise Luc Smekens, qui ajoute que le problème a déjà été pointé lors de récents contacts avec la ministre. Il plaide par ailleurs pour une réelle « police des transports », entièrement disponible pour le réseau et rapidement mobilisable. Le personnel de la Stib a prévu vendredi en fin de matinée une manifestation devant le Palais de justice, pour protester contre la décision du tribunal correctionnel concernant l’agression mortelle du superviseur Iliaz Tahiraj. Le tribunal correctionnel de Bruxelles avait prononcé lundi une condamnation de 40 mois de prison avec sursis probatoire à l’encontre d’Alexandre V., reconnu coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. (Belga)

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