Accueil des élèves plus faibles: peut (beaucoup) mieux faire

(Belga) Il n’existe pas dans le chef des écoles les plus courues de refus de s’occuper des élèves plus faibles, mais l’efficacité des dispositifs prévus dans ces écoles pourrait être meilleure, selon un rapport intermédiaire de la commission de pilotage relatif au décret inscription, dont fait état mardi Le Soir.

Douze établissements complets (et devant donc par décret accueillir des élèves inscrits sur base de leur indice socio-économique) ont été passés au crible concernant l’aide apportée aux élèves en difficulté au premier degré du secondaire. « La volonté de bien faire est évidente », mais la traduction des politiques utilisées manque de cohérence et donc d’efficacité, selon les experts. La remédiation est souvent repoussée en fin de journée ou sur le temps de midi, et est donc ressentie comme une punition. La possibilité de remplacer des activités complémentaires par de la remédiation n’est jamais activée, pointent les experts entre autres problèmes d’organisation. Pour autant, le rapport tend à infirmer l’idée que les écoles conduites par le décret inscriptions à accueillir une population différente de celle qu’elles accueillaient habituellement « ne voudraient ou ne pourraient rien mettre en oeuvre au bénéfice de ces élèves ». Le rapport confirme un « frémissement » à la hausse de la mixité sociale mais surtout le gain important en terme de transparence et de démocratie réalisé grâce aux inscriptions par formulaire unique. Ce système garantit, « dans les limites des contraintes de places disponibles, le libre choix des parents »… et intègre les « circonstances exceptionnelles et des cas de force majeure ». (Belga)

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