Accident d’avion à Gelbressée – Les pièces méticuleusement inventoriées et stockées à Beauvechain

(Belga) Les morceaux de l’épave du Pilatus PC-6 qui s’est écrasé samedi à Gelbressée, faisant onze morts, ont été déchargés très délicatement – pour éviter qu’ils ne s’abîment – lundi à la base militaire de Beauvechain (Brabant wallon). Le travail d’enquête est réalisé par l’Aviation Safety Directorate (ASD) et l’Air Accident Investigation Unit (AAIU).

Les pièces ont été inventoriées et stockées dans le « parc à épaves ». « Certains éléments sont mis dans un hangar, d’autres dans le parc, en fonction de ce que nous demandent les enquêteurs civils. En tant qu’enquêteurs militaires, nous sommes présents en appui. C’est à eux maintenant de nous dire ce que nous devons faire et ce qu’ils feront eux-mêmes », indique le major Patrick Mignolet, chef du service d’enquête de l’ASD. « Il y a un accord de coopération entre mon service et l’AAIU dont le chef opérateur est Luc Blendeman. Tant pour le stockage que pour certains travaux d’enquête, on fait appel à nous. Cela va du spécialiste en facteur humain, c’est-à-dire un psychologue, au spécialiste qui retrouve des traces sur les morceaux d’une épave », ajoute-t-il. Son service est composé d’environ vingt-cinq personnes. Les personnes effectuant ce travail méticuleux portent une combinaison par précaution car « dans chaque accident, il y a un risque potentiel ». « Pour un accident grave de cette nature-ci, nous avons un délai d’un an pour rendre un rapport », explique-t-il encore. Un délai qui pourrait toutefois s’allonger puisque l’avion Pilatus ne possède pas de boîte noire. (Belga)

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