Accélérer l’accès de certains patients aux médicaments vitaux

(Belga) Une « procédure d’urgence » permettra d’accélérer l’accès à certaines spécialités des patients souffrant de maladies graves, rares ou qui mettent la vie en danger, pour lesquelles il n’existe pas de traitement efficace disponible.

Dans des cas exceptionnels, la procédure pourra aussi servir pour des médicaments utilisés à titre expérimental pour d’autres indications que celles pour lesquelles ils sont remboursés et pour lesquelles la firme ne souhaite pas demander d’autorisation de commercialisation ou ne dispose pas des études cliniques nécessaires pour le faire. C’est le cas du médicament CellCept qui est utilisé notamment contre le rejet en cas de greffe qui dispose d’études pour un organe et pas pour un autre. A l’heure actuelle, des patients sont confrontés à l’impossibilité de payer un traitement qui n’est pas remboursé alors qu’il peut leur sauver la vie. Cela est dû en partie à la longueur des procédures pour que ces médicaments puissent être remboursés. Dans l’état actuel des choses, il faut entre 2 et 3 ans pour qu’un médicament soit remboursé: il y a une procédure européenne qui prend en moyenne une année et puis une procédure belge de reconnaissance puis de remboursement. Enfin, il y a les délais pour publier un arrêté royal au Moniteur. La nouvelle procédure de remboursement ne durera que 6 mois alors qu’elle prend actuellement de 2 ans à plus de 3 ans dans certains cas et un certain nombre de patients pourra déjà bénéficier gratuitement du traitement dès le début de la procédure. (Belga)

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