Abdication – Marcourt veut deux missions économiques royales par an

(Belga) Le ministre wallon de l’Économie, Jean-Claude Marcourt (PS), demande qu’on ne gaspille pas la grande expérience du prince Philippe en matière de missions économiques et propose qu’on réfléchisse à instaurer deux missions économiques royales par an, menées donc par Philippe, non plus comme prince mais comme Roi, peut-on lire vendredi dans La Libre Belgique.

Le prince Philippe menait chaque année plusieurs missions économiques et sa présence est plus qu’appréciée par les entrepreneurs qui y participent. Alors qu’il doit bientôt succéder à son père sur le trône, la question de son remplacement à la tête de ces missions se pose. Le ministre wallon de l’Économie, Jean-Claude Marcourt (PS), demande qu’on ne « gaspille pas » la grande expérience du prince dans le domaine et propose qu’on réfléchisse sérieusement à instaurer deux missions économiques royales par an, missions menées donc par Philippe en tant que Roi. « Avec l’accession du prince Philippe au trône, on peut penser à faire évoluer le modèle de ces missions économiques princières, explique le ministre. Le Roi Albert II a fait lui-même des missions économiques pendant un temps. En Chine, par exemple. Mais il y avait un doublon car mener les délégations d’entreprises belges dans ce cadre, c’est le rôle principal du prince à l’étranger. Après un régime transitoire à mettre en place pour les missions déjà planifiées en 2013 (Angola et Afrique du Sud dès cet automne) et en 2014, le futur Roi, dès 2015, pourrait effectuer 2 missions économiques royales pour aider nos entreprises. » Une proposition qui se heurte toutefois à l’agenda probablement très chargé du futur Roi, souligne La Libre Belgique. « Pour les missions royales, il faudra voir si ce rythme de 2 missions par an est tenable. Mais il est clair, pour le commerce extérieur, que la présence du chef de l’État, le Roi, serait un plus pour obtenir des contrats. En plus, le prince Philippe est très expérimenté dans la conduite de ce genre de missions. Il ne faut pas se passer de ses qualités lorsqu’il sera monté sur le trône », insiste M. Marcourt. Il précise que s’il est en faveur de voyages royaux en appui des démarches des entreprises, c’est évidemment en plus des missions princières « classiques ». Il faudra alors trouver un remplaçant au prince Philippe pour les mener. (Belga)

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